Tous les jours et surtout tous les week-end LES ARCHES CITOYENNES s’animent et se métamorphosent aux gré de multiples propositions, activités, installations, rencontres et événements et autour d’une programmation ouverte à toustes, plurielle et conviviale. 

Ouverte à toustes 


Petit·es et grand·es, expert·es ou néophytes, passionné·es ou simplement curieux·ses : tout le monde est le·la bienvenu·e ! La programmation des ARCHES est ouverte à toustes qu’importe l’âge, le genre, l'origine sociale, l’état de santé, les moyens, l’orientation sexuelle, la langue, la couleur de peau ou les croyances. Les événements sont gratuits et en accès libre, pour une large majorité. Enfin, tous les espaces sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.


Plurielle


Expositions, projections, ateliers, marchés, rencontres, concerts, vide-dressings, fêtes… il y en a pour tous les goûts ! La programmation des ARCHES est pluridisciplinaire et éclectique, marchande et non marchande et propose aussi bien des événements en lien avec l’art et la culture que l’Économie Sociale et Solidaire, l’urbanisme ou la mobilité. 

Conviviale


Qu’on vienne seul·e ou à plusieurs, la programmation des ARCHES est avant tout une invitation à se poser des questions, réfléchir et apprendre. Elle nous permet d’essayer de faire et de découvrir ensemble, de partager et de s'amuser



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Les cycles de programmation 


La question du faire ensemble guide toute la programmation des ARCHES à travers différents cycles programmatiques : 

  1. Genre, sexualité et identité
  2. Transmission, itinérance et oralité
  3. Habiter et cohabiter
  4. Faire la ville
  5. Sport, jeux et inclusion

Ces cycles sont une invitation à questionner collectivement nos individualités et nos différences pour apprendre à faire ensemble et réfléchir à plusieurs. 

Le premier cycle nous plonge dans nos intimités et identités : accepter qui je suis pour accepter que l’autre est lui. Fort de cet apprentissage d’écoute et de tolérance, le second cycle nous pousse à partager cette identité, à raconter son histoire et à découvrir et écouter celles des autres. Après avoir arpenté le monde et rencontré autrui, le troisième cycle questionne l’enracinement. Comment habiter un espace et cohabiter avec celleux qui y sont déjà ? Comment faire famille et communauté dans un écosystème où chacun·e trouve sa place ? Le quatrième cycle reprend ces questionnements à plus grande échelle avec les spécificités du milieu urbain : comment rendre la ville plus inclusive, ouverte, responsable et durable ? Le cinquième cycle interroge la façon dont le sport et les jeux nous permettent de faire école, de transmettre et de nourrir les réflexions quant au faire ensemble : comment pouvons-nous nourrir le collectif tout en restant soi ?


La résidence artistique


Autour de ces cycles de programmation s’articule un programme de résidence artistique.
Au coeur d’une ville effervescente, où tout va vite et où il est parfois difficile de prendre le temps et se rencontrer, cette résidence invite des artistes en immersion aux ARCHES CITOYENNES. Cet écosystème pluridisciplinaire est un lieu de création collective et, à l’image de la capitale, où il est difficile de s’arrêter. L’artiste acceuilli·e en résidence prend du recul et apporte un regard nouveau sur la création de commun.

Cette résidence favorise la collaboration entre artistes contemporains et acteurs non-artistiques, en invitant temporairement des artistes travaillant sur des questions sociales et environnementales au cœur de l’écosystème pluridisciplinaire des ARCHES CITOYENNES.

Le programme de résidences invite des artistes engagé·es à s’imprégner de cet écosystème à l’occasion de chacun des cycles de programmation proposés comme prisme pour leurs recherches.

Les quatres premiers cycles de résidence ont été co-portés et co-conçus avec l’agence STRATA, basée aux ARCHES CITOYENNES, qui accompagne les artistes contemporains éco-conscients à développer des projets à impact autour des enjeux environnementaux.



Genre, sexualité et identité 

juin · juillet · août 2023   redécouvrir le programme

Pourtant supposées personnelles, les notions de genre, de sexualité et d’identité sont loin de l’être dans les faits. Sujets de discriminations, de dominations, de complexes, de violences et encore de débats, nos intimités sont résolument politiques. Sexisme, racisme, homophobie et toutes formes d’oppressions s’attaquent toujours à l'altérité et/ou à ce et celleux qui ébranlent des normes. Mais les normes ne peuvent être immuables au regard d’une société en perpétuelle évolution.  

Ce cycle est une invitation à la constitution d’espaces de réflexions tolérants et d’échanges sans jugement, où les identités, aussi diverses soient-elles, peuvent s’épanouir librement. 

Qui suis-je ? Sans pouvoir y trouver une réponse claire et définitive, cette question peut peut-être au moins nous aider à apprécier la diversité et la complexité de nos multitudes identités.

Artiste résident pour le cycle « Genre, sexualité et identité » : Jean-François KREBS

La pratique transdisciplinaire de Jean-François Krebs est habitée par des questions de guérison, de transformation, de deuil. Dans un processus de co-création avec des espaces abandonnés, avec le vivant ou avec des entités amies, Jean-François utilise des matériaux et techniques versatiles, transparentes, fragiles, comme le verre, le silicone, la lumière.


Transmission, itinérance et oralité

septembre · octobre · novembre 2023   redécouvrir le programme

Formes premières d’existence et réponses à des besoins primaires, l’itinérance, la transmission et l’oralité, nous ramènent aux origines de l’humanité. Pilier de connexion et d’apprentissage, la culture orale est d’ailleurs présente dans toutes les civilisations. Mémoires d’une culture vieille comme le monde, ces questionnements n’ont pas disparu : déplacements, éducation et communication sont au cœur des enjeux du siècle.

Ce cycle est une invitation à questionner l’héritage et la place de l’itinérance et de la culture orale dans notre société. Qui sont les conteurs, les poètes et les prophètes d’aujourd’hui ? Quelle place donne-t-on à la narration et à l’émerveillement, aux déambulations et à l’errance ? Quels sont les mythes contemporains ? Quels formats auront les contes de demain ? Comment les histoires voyagent-elles ?

Artiste résidente pour le cycle « Transmission, itinérance et oralité » : Ludivine ZAMBON
Artiste et réalisatrice, Ludivine Zambon développe un travail autour de l’image : photographie, vidéo, film et écriture. Issue du territoire alpin et d’un milieu rural, c’est depuis ce point de vue qu’elle s’intéresse aux histoires intimes et collectives, aux rites, aux mythes, aux anti-héros et aux sujets ordinaires dans un équilibre entre mise en scène et spontanéité.

Habiter et cohabiter 

décembre 2023 · janvier · février 2024 redécouvrir le programme

Ce cycle nous invite à nous questionner sur le vivre et le vivre ensemble dans un territoire donné. Habiter n’est pas seulement être dans un espace mais agir et entrer en résonance avec son milieu. Cohabiter est une invitation à interagir et trouver un équilibre avec un territoire et celleux qui le peuplent. 

Comment dialoguer avec son environnement et trouver un équilibre avec le vivant et l’altérité ? Comment s’approprier et construire ensemble des espaces propices à la diversité, à la biodiversité et à l’épanouissement de chacun·e ? Ce cycle est une invitation à réfléchir à la construction collective d’espaces communs et respectueux où chacun·e peut trouver sa place et s’épanouir individuellement dans un écosystème.

Artistes résident·es pour le cycle « Habiter et cohabiter » : Julie GAUBERT et Thomas NOUI

Julie Gaubert s’amuse à penser nos manières d’expression et de représentation populaire par le biais d’une pratique protéiforme (installation, sculpture, vidéo, performance, sonore...). Chère aux actions dans l’espace public, elle situe ses projets dans des contextes sociaux et politiques variés. Reprenant la notion de permaculture anarchique, elle aspire à créer des espaces de culture sans dominance ni hiérarchisation des plantes, un jardin où la nature s’épanouit librement, sans contraintes humaines.

Thomas Noui investit les objets et les espaces comme un médium de luttes militantes. Il pose dans son diplôme « Vers une architecture insurrectionnelle » les jalons d’une réflexion plastique mêlant des causes sociales et écologiques qu’il poursuit à travers une réflexion autour de l’habitat mobile qui mérite d’être abordé comme une véritable forme urbaine. Dans le cadre de la résidence il développe une réflexion sur le nomadisme et le rôle de l’habitat dans la lutte face au changement climatique.


Faire la ville 

mars · avril · mai 2024

De plus en plus dense et souvent passage obligé, la ville concentre espoirs, violences, opportunités, contraintes, diversités et inégalités. Véritable nœuds de rencontres et de frottements, elle interroge sans cesse le vivre ensemble. Peu remis en cause, l’agencement des espaces dans lesquels nous évoluons et leurs usages influent pourtant sur nos itinérances, nos interactions et nos modes de vie. L’espace urbain n’est ni figé, ni acquis.

Cette thématique nous rappelle que la ville est en perpétuel mouvement et renouvellement et que nous avons la possibilité d’agir dessus. “Faire la ville” est une invitation à conscientiser et s’approprier l’espace public dans lequel nous évoluons pour en devenir, non plus passant·es, mais acteur·rices. 

Comment se réapproprier l’espace public ? Comment œuvrer collectivement pour une ville organique et plurielle, reflet de nos réalités et individualités multiples ? Comment construire ensemble des espaces plus inclusifs, responsables et ludiques ou chacun·e se sentira libre de s’épanouir ?

Artistes résident·es pour le cycle « Faire la Ville » : Seumboy Vrainom :€ et Poumtchak studio 

Seumboy Vrainom :€ est un militant Hors-Sol. Héritier de l’histoire coloniale française, il a grandi au Luth, une cité de région parisienne, au 13ème étage d’une tour, flottant dans le virtuel. Face à une difficulté à se réapproprier la terre, il s’est naturellement plongé dans l’espace numérique. Il milite pour une écologie décoloniale. Depuis 2020 il a lancé la chaîne Histoires Crépues qui lui permet de vulgariser l’histoire coloniale française. Aux Arches, il explore le riche patrimoine colonial de notre capitale.

Charly Dufour et Elsa Lebrun, co-fondateur·ices de l’agence de scénographie Poumtchak studio, questionnent nos rapports à l’espace, à la ville et aux habitant·es, en explorant ce qui dérange pour générer d’autres formes d’in- teractions et de nouvelles spatialités au travers de l’humour, de l’irrationnel et de l’absurde. À l’image d’un laboratoire d’idées, le studio développe des scénarios critiques, sous la forme de dispositifs portatifs, répondant à des problématiques réelles et urgentes.



Sports, jeux et inclusion

juin · juillet · août 2024

Bien que souvent associé à la performance et à la compétition, le sport est aussi et avant tout un moyen de créer du lien, du collectif et du jeu. Espace d'imagination, de créativité et d'amusement où chacun·e peut s'épanouir et apporter quelque chose, c'est une véritable école du collectif.

Comment apprendre à faire à plusieurs et avec celleux qui diffèrent de nous ? Comment valoriser les singularités de toustes ? Comment cultiver et transmettre des valeurs de partage ? Comment réinventer, ensemble, une société inclusive et participative ?

Ce cycle s'intéresse aux sports et aux jeux comme terrains d'expérimentation collaboratifs. C'est une invitation à réfléchir des modes d'apprentissage et de transmission du collectif les plus faciles à mettre en œuvre. Et face aux manifestations sportives démesurées c'est enfin et surtout une invitation à un peu de simplicité et de légèreté. Essayer de s'amuser (et aussi de se reposer) sans faire de délaissé·es. Après tout c'est l'été.